La qualité de l'air dans les centres de soins résidentiels a récemment fait l'actualité. Cet été, des étapes importantes ont été franchies pour améliorer la qualité de l'air dans ces établissements. Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Nous examinons les répercussions de cette dernière mise à jour.
Prise de conscience accrue de la qualité de l'air
Le besoin d'une bonne qualité de l'air dans les centres de soins résidentiels a considérablement augmenté ces dernières années, comme l'a souligné Steven Braekeveldt, chef de produit chez Ventilair Group. Cet été, le gouvernement flamand a annoncé de nouvelles règles pour attirer l'attention sur ce sujet. L'Agence pour les soins a également ajusté les conditions d'agrément et les subventions.
Désormais, les centres de soins doivent veiller à maintenir de faibles concentrations de CO2 dans les espaces occupés. C'est crucial, car ces établissements nécessitent une approche unique, située entre les bâtiments résidentiels et non-résidentiels. Voir https://www.vlaanderen.be/departement-zorg/woonzorgcentra-krijgen-duidelijkere-ventilatierichtlijnen.
Une nouvelle obligation clé est que chaque centre de soins résidentiel doit élaborer un plan de ventilation garantissant une qualité d'air intérieure saine. De plus, les centres doivent établir un rapport de ventilation tous les deux ans afin d'évaluer si la qualité de l'air respecte les normes en vigueur.
Mesurer le CO2 : un élément essentiel
Les capteurs de CO2 deviennent un outil indispensable dans la lutte pour un air sain dans les centres de soins. Mesurer, c'est savoir, et le contrôle régulier des niveaux de CO2 aide à éviter une baisse de la qualité de l'air. En pratique, des seuils de concentration de CO2 ont été définis pour tous les espaces de séjour. Une concentration de 1200 ppm est fixée comme limite supérieure pour une qualité d'air acceptable, et 900 ppm comme référence en conditions normales et comme seuil maximal en cas de risque de contamination.
Le plan de ventilation et les rapports
D'ici le 31 décembre 2025, chaque centre de soins résidentiel devra disposer d'un plan de ventilation sur mesure. Ce plan doit décrire clairement comment et quand les concentrations de CO2 seront mesurées, ainsi que les mesures à prendre pour garantir la qualité de l'air. Le rapport de ventilation, à établir tous les deux ans, permettra de suivre l'efficacité de la politique de ventilation.
Pour plus de détails sur ces obligations, consultez le site de Zorg en Gezondheid, qui propose des modèles et des directives pour les plans et rapports de ventilation.
Solutions de ventilation en pratique
Comment un installateur peut-il contribuer à une bonne qualité de l'air dans les centres de soins résidentiels ? Les centres peuvent expérimenter des mesures organisationnelles ou de l'aération, mais la ventilation deviendra nécessaire pour garantir une bonne qualité de l'air. Le débit de ventilation doit être ajusté en fonction de la taille de la pièce et du nombre de personnes présentes. En pratique, pour une chambre standard d'une personne dans un centre de soins résidentiel (généralement de 20 à 25 m²), un débit de ventilation minimum de 75 m³ par heure est requis. Ce débit respecte la norme de 3,6 m³ par heure et par m², applicable aux bâtiments résidentiels selon les exigences EPB (Performance énergétique et climat intérieur).
Pour les plus grands espaces comme les cafétérias et les salons communs, le débit de ventilation est déterminé en fonction du nombre de personnes présentes simultanément. Afin de respecter la directive de 900 ppm pour la concentration de CO2, un débit de ventilation de 40 m³ par heure par personne est recommandé dans ces espaces.
Préférence pour les systèmes de ventilation de type D avec récupération de chaleur
Les systèmes de ventilation de type D, ou ventilation équilibrée avec récupération de chaleur, sont un excellent choix pour les centres de soins résidentiels. Ce système présente plusieurs avantages tels que :
- Confort constant : une température stable (entre 22°C et 26°C) et une humidité sans courants d’air.
- Air propre : filtration des grosses particules et des pollens.
- Efficacité énergétique : la récupération de chaleur garantit un climat intérieur agréable tout au long de l’année.
- Systèmes silencieux : en plus, les systèmes de type D sont silencieux, ce qui est idéal pour les maisons de repos où le calme et la tranquillité sont primordiaux.
- Régulation à la demande : optimisation avec la commande à la demande. Vous voulez aller encore plus loin ? Grâce à des capteurs de CO2 dans chaque pièce, la ventilation s’ajuste automatiquement en fonction de la qualité de l’air mesurée en temps réel. Cela permet non seulement une meilleure qualité de l’air, mais aussi des économies d’énergie sans ajustements manuels.
Soutien pour la politique de ventilation
Il existe différents outils pour soutenir les maisons de repos dans l’élaboration de plans et de rapports de ventilation, y compris un manuel de qualité et une liste de contrôle pour un plan de ventilation. Ces documents fournissent des directives techniques ainsi que des orientations organisationnelles pour une bonne politique de ventilation et d’aération.
https://www.zorg-en-gezondheid.be/per-domein/preventie/gezond-binnen/gezond-binnen-in-woonzorgcentra