Depuis l’épidémie de coronavirus l’an dernier, de nombreuses rumeurs circulent au sujet du coronavirus et de la ventilation. Elles sont liées à l’incertitude autour du risque de propagation du virus par la ventilation. Chez l’utilisateur final à la maison, à l’école ou au travail dominait un sentiment d’insécurité et d’ignorance.
Depuis le début de la pandémie de coronavirus, nous nous efforçons de donner des réponses claires. En tant que fabricant européen et distributeur de systèmes de ventilation pour les marchés résidentiels et non-résidentiels, nous soulignons à nouveau que ventiler en période de coronavirus n’engendre aucun danger. Mieux encore, cela rend justement l’environnement de travail, de vie, d’apprentissage ou de sport plus sûr. Un système de ventilation amène en effet un renouvellement continu de l’air par lequel les polluants, le CO2 et les éventuels aérosols (ou particules virales) sont évacués. De plus, il est même dangereux de couper complètement un système de ventilation. Même lorsque personne n’est présent dans un espace défini, nous recommandons fortement de continuer à ventiler.
La roue thermique a été remise en question à plusieurs reprises, plusieurs installateurs se demandant carrément si elle pouvait continuer à tourner ou non. Il est cependant apparu rapidement que la roue, combinée à une zone de rinçage, était parfaitement sûre. Dans le présent billet, j’explique volontiers comment et pourquoi Komfovent applique ce principe dans ses groupes de ventilation.
Recirculation contrôlée et non contrôlée
Une circulation contrôlée implique que l’air évacué est réutilisé pour être à nouveau soufflé dans un espace défini. Le grand avantage ? Une économie sur le chauffage ou le refroidissement. Il faut cependant savoir que la recirculation contrôlée est actuellement interdite pendant la pandémie de coronavirus et que l’arrivée d’air doit consister à 100% d’air frais.
Il est question de recirculation non contrôlée dans le cas où l’air vicié évacué se mélange au flux d’air frais entrant. Une telle fuite se produit quand le système de ventilation n’est pas équilibré (quand il y a une différence entre les débits d’arrivée et d’évacuation), quand le groupe de ventilation n’est pas construit correctement ou quand l’échangeur de chaleur n’est pas suffisamment étanche entre les flux de sortie et d’entrée. En raison de leur construction, l’étanchéité de l’échangeur est plus cruciale pour une roue thermique que dans le cas d’échangeurs de chaleur à contre-courants.
Échangeur à contre-courants et roue thermique
Dans le cas d’un échangeur à contre-courants, les deux flux d’air sont séparés par des plaques statiques réalisées dans un matériau à haute transmissivité thermique. Une roue thermique, par contre, emmagasine de la chaleur et de l’humidité (par accumulation) au travers de petites ouvertures grâce à la rotation de son moteur. Ce qui engendre un risque plus élevé de fuite et de recirculation non contrôlée. C’est la raison pour laquelle REHVA (la Fédération européenne des associations nationales d’ingénieurs en chauffage, ventilation et conditionnement d’air) a conseillé de contrôler tous les groupes de ventilation et, en cas de risque de fuite, de placer l’appareil sur non-actif tant que le coronavirus sévit dans le pays.
Zones de rinçage pour rendre les roues thermiques parfaitement étanches à l’air
Les groupes de ventilation avec roue thermique Komfovent se classent dans une autre catégorie. Un groupe de ventilation avec roue thermique Komfovent est en effet tout aussi étanche aux fuites qu’un modèle avec échangeur de chaleur à contre-courants. Le fabricant a prévu de petites brosses spéciales qui frottent doucement contre la roue, permettant de mieux rendre étanches les deux flux d’air. De plus, ces groupes de ventilation sont équipés d’une roue thermique avec zone de rinçage pour réduire fortement les fuites.
Dans un système de ventilation sans zone de rinçage, l’air tourne dans la roue, permettant à une infime partie de l’air vicié d’entrer en contact avec l’air frais (on parle chez Komfovent de 1 part sur 100). Dans des circonstances normales, cet unique pourcent est négligeable, mais en période de coronavirus, cette part peut contenir des aérosols et il vaut donc mieux éviter les fuites.
Groupe de ventilation avec zone de rinçage Komfovent : comment cela fonctionne-t-il ?
La vidéo d’une zone de rinçage ci-dessus montre que le risque de voir de l’air vicié se mélanger à l’air frais est évité. Grâce à cette ingénieuse zone, une petite partie de l’air frais est utilisée pour expulser l’air vicié de la roue et donc vers l’extérieur. La zone de rinçage évacue ainsi 99.9% de l’air vicié, ce qui nous permet d’affirmer qu’aérosols ou particules virales ne se retrouvent pas dans l’air frais. Une installation correcte et un bon équilibre entre les flux d’air sont cependant requis.
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