Ventilation du lieu de travail : une bonne qualité de l'air garantit des employés
en bonne santé et motivés
Nous avons souligné plus tôt l'importance d'un air sain dans les salles de classe. Cette année, la ventilation des écoles s'est révélée particulièrement importante lorsque nous nous sommes retrouvés face à une pandémie mondiale. Cela concerne non seulement les écoles, mais aussi les entreprises. Une ventilation qualitative est nécessaire dans les bureaux ou les lieux de travail et pas seulement pendant cette période de corona...
Une ventilation insuffisante = productivité moindre
Une enquête récente de Mensura auprès de plus de 4 000 employés de divers secteurs a montré que plus de la moitié d'entre eux sont insatisfaits de la qualité de l'air au bureau. Un mauvais climat intérieur est donc néfaste pour la santé, surtout si on considère que la plupart des employés travaillent huit heures par jour dans la même pièce. Cela entraîne des nuisances odorantes, une irritation des yeux, une gorge sèche, de la fatigue, des maux de tête, ... Cela réduit non seulement la productivité, mais provoque également une augmentation du taux d'absentéisme des employés.
Chaque employeur est obligé de garantir un climat intérieur sain sur les lieux de travail
Selon le décret royal sur les lieux de travail, l'employeur est légalement obligé de garantir une concentration de CO2 inférieure à 900 ppm (particules par million) ou un débit de ventilation d'au moins 40 m³/h par personne présente. À titre de comparaison : en dehors de cette concentration, seulement 400 ppm. Des recherches récentes menées dans les écoles sur la ventilation des écoles ont montré qu'une pièce fermée occupée par quelques personnes se retrouve rapidement à une concentration supérieure à 1500 particules par million lorsqu'il n'y a pas de ventilation ou d'aération. Nous apprenons ainsi que l'air frais est plus que nécessaire dans les ateliers pour assurer un climat intérieur sain.
La ventilation est actuellement obligatoire lorsque le télétravail n'est pas possible
En outre, le Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale souligne que les masques buccaux et la ventilation sont obligatoires lorsque le télétravail n'est pas possible. Le porte-parole de Sciensano, Steven Van Gucht, a également souligné récemment que le corona peut se propager par aérosols et qu'une bonne ventilation est indispensable.
Laissez votre numéro de téléphone ici pour obtenir plus d'informations
Le CO2 comme indicateur d'un air sain au travail
Tout le monde respire du CO2. La concentration de CO2 est fortement liée à la production d'autres substances et odeurs corporelles. C'est donc un bon indicateur de la présence d'air pollué et humide dans un certain espace. Comme mentionné ci-dessus, des valeurs de CO2 trop élevées entraînent des problèmes de santé et une baisse de la performance au travail.
De plus, vous pouvez facilement mesurer la concentration de CO2. À l'aide d'un compteur de CO2, vous pouvez vous faire une idée du climat intérieur et découvrir quand l'air frais est nécessaire. Par exemple, vous pouvez ventiler et ouvrir une fenêtre de manière efficace lorsque le résultat est insuffisant. Dans le cas de la ventilation mécanique, cela permet un meilleur contrôle en fonction des besoins.
Relation CO2 et corona
Actuellement, la relation correcte entre la concentration de CO2 et le nombre de particules virales SARS-CoV-2 manque. Pourtant, il est clair qu'un renouvellement efficace de l'air assure la réduction des particules infectieuses de l'air, réduisant ainsi le risque de contamination de l'air. Cela fait des concentrations excessives de CO2 un danger. Le CO2 est donc clairement une mesure pour un air sain, mais aussi pour le risque de propagation de la corona.
Demandez une mesure du CO2 iciComment garantir une bonne valeur du CO2 au bureau ou sur le lieu de travail ?
Il est très important d'assurer une alimentation en air frais dans un bureau ou un lieu de travail, ce qui peut se faire à la fois par la ventilation et l'aération. Toutefois, il existe une distinction importante entre la ventilation et l'aération.
Ventiler ou aérer
En cas d'aération, vous ouvrez une fenêtre et/ou une porte pour créer un mouvement d'air frais. Cela signifie que l’aération dépend fortement des conditions météorologiques, des températures extérieures et du comportement des personnes. Il faut prévoir que les employés referment la fenêtre plus rapidement dans le bureau lorsqu'il pleut ou lorsqu'il fait à peine 2 degrés dehors. De plus, il n'y a pas toujours (suffisamment) de fenêtres et de portes dans les ateliers pour fournir suffisamment d'air frais.
La ventilation, en contrepartie, implique un renouvellement constant de l'air. L'air extérieur pollué s'écoule à l'extérieur et le remplace par de l'air extérieur frais et plus sain. Il y a donc un flux d'air continu avec 100% d'air frais et c'est la solution la plus optimale, surtout pendant cette pandémie de corona. Grâce à une ventilation contrôlée, l'air est filtré, il n'y a pas de courant d'air et il est plus agréable pour les employés. Les mesures de CO2 permettent également à une entreprise de ventiler selon les besoins et donc d'économiser de l'énergie en réduisant les frais de chauffage.
Le rôle de l'employeur et du conseiller en prévention
Afin de pouvoir combattre la pollution et ses causes, l'employeur est tenu de procéder à une analyse des risques liés à la qualité de l'air. Il identifie ainsi les sources possibles de pollution et la qualité de l'air fourni (éventuellement par un système de ventilation).
En principe, il existe deux valeurs limites de CO2 :
1. L'employeur prend les mesures techniques et/ou organisationnelles nécessaires pour que la concentration en CO2 soit inférieure à 900 ppm ou que le débit de ventilation soit d'au moins 40 m³ par heure et par personne présente.
2. L'employeur peut prendre des mesures supplémentaires pour éliminer ou réduire les sources de pollution (autres que les employés). Ainsi, il n'y a qu'à assurer une ventilation supplémentaire pour la présence humaine. La valeur du CO2 dans les salles de travail doit alors être inférieure à 1200 ppm ou il doit y avoir un débit de ventilation minimum de 25 m³ par heure et par personne présente. Toutefois, l'avis du comité et du conseiller en prévention doit être demandé au préalable.
En tant que conseiller en prévention, que pouvez-vous faire pour assurer une bonne qualité de l'air sur le lieu de travail ?
- Assurez une aération suffisante des zones de travail et des installations sociales. Cela peut se faire par une ventilation naturelle et/ou mécanique. Plus l'espace est réduit, plus le risque de transmission du virus augmente.
- Assurez un entretien adéquat des systèmes de ventilation
- Évitez la recirculation de l'air.
- Ventilez en permanence : 24/24 et 7/7. Ne réduisez le débit que lorsqu'il n'y a pas d'occupation dans l'atelier ou le bureau.
- Surveillez les valeurs de CO2 comme indicateur d'un bon air et d'un risque moindre de propagation du coronavirus.
Choisissez un lieu de travail sain
Laissez votre numéro de téléphone ici, nous vous appellerons dès que possible pour trouver la meilleure solution.
